Les pionniers du Street Art

L’Institut Culturel Bernard Magrez de Bordeaux consacre jusqu’au 2 avril une exposition consacrée aux pionniers du Street Art en France.

 L’idée même d’une telle exposition dans le château Labottière, du 18ième siècle, peut sembler incongrue. Le Street Art, comme son nom l’indique, se pratique dans la rue, il ne se conçoit pas enfermé. Il est éphémère : il conquiert son espace de manière sauvage et ne se formalise pas s’il est effacé. Il est militant, et en tant que tel dépendant d’un contexte historique. Continuer la lecture de « Les pionniers du Street Art »

Les Tribulations d’Erwin Blumenfeld, 1930 – 1950

Le Musée d’Art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) consacre une exposition au photographe Erwin Blumenfeld (1897 – 1969) dans la période de 1930 à 1950 qui couvre la montée du nazisme, la seconde guerre mondiale et l’immédiat après-guerre.

 Le titre de l’exposition, « les Tribulations d’Erwin Blumenfeld » rend bien compte de la vie romanesque de cet homme. Né à Berlin dans la bourgeoisie juive, il a 16 ans quand son père meurt, ce qui le prive de réaliser des études. Il participe à la Grande Guerre de 1916 à 1918. Il rejoint alors à Amsterdam sa fiancée et ouvre un commerce de maroquinerie qui périclite en 1935. Continuer la lecture de « Les Tribulations d’Erwin Blumenfeld, 1930 – 1950 »

Caravage

Réalisé par Michele Placido, « Caravage » raconte la vie turbulente de Michelangelo Merisi, dit Le Caravage (1571 – 1610) et la manière dont elle a modelé sa peinture.

 Dans sa version italienne, le film a pour titre « l’ombre de Caravage ». Il met en effet aux prises Merisi lui-même (Riccardo Scamarcio) et son ombre, un agent du pape (Louis Garrel) chargé d’instruire le dossier du peintre. Continuer la lecture de « Caravage »

À l’imparfait de l’objectif

Dans « À l’imparfait de l’objectif » (Belfond 1958 et Babel 1995), Robert Doisneau (1912 – 1994) raconte ses souvenirs et dresse le portrait d’hommes et de femmes, inconnus ou célèbres, dont la rencontre l’a marqué.

 Le titre du livre lui a été inspiré par Jacques Prévert :

« C’est toujours à l’imparfait de l’objectif

Que tu conjugues le verbe photographier. » Continuer la lecture de « À l’imparfait de l’objectif »