Sociologie de la prison

« Sociologie de la prison », ouvrage de Philippe Combessie initialement paru en 2001, a été réédité quatre fois, la dernière en 2018. Il constitue une remarquable synthèse des connaissances sur la réalité de la prison.

 La bibliographie contient des références de livres de plus de deux cents auteurs. Combessie s’intéresse successivement aux fonctions de la prison ;  à la description des locaux d’enfermement et à leurs occupants, détenus, personnel et intervenants ponctuels ; aux politiques pénales et pénitentiaires ; à la prison comme société avec ses propres règles et sa propre culture ; et inversement, à la prison comme partie intégrante d’une société dont elle révèle les caractéristiques. Continuer la lecture de « Sociologie de la prison »

Montedidio

Dans Montedidio (2001), roman dont le nom est celui du quartier populaire de Naples où il a grandi, Erri De Luca fait s’exprimer un adolescent de treize ans qui, en quelques mois, bascule dans l’âge adulte.

 L’adolescent vient d’être mis en apprentissage chez Maître Erri, un menuisier du quartier. Il a récupéré chez un fournisseur un rouleau de papier sur lequel il note les faits de sa vie. Continuer la lecture de « Montedidio »

Les cercueils de zinc

« Les cercueils de zinc », témoignage de Svetlana Alexievitch sur la guerre russe en Afghanistan (1989), résonne d’une manière particulière dans le contexte de la guerre en Ukraine.

 L’autrice a rencontré des dizaines de personnes impliquées dans le conflit : anciens combattants ou membres des services de santé en Afghanistan, mères ou épouses d’officiers et de soldats décédés. Continuer la lecture de « Les cercueils de zinc »

Dans les geôles de Sibérie

« Dans les geôles de Sibérie » (Stock, 2020) est le récit par Yoann Barbereau de son épopée judiciaire à Irkoutsk (Sibérie orientale) et de sa double évasion, entre 2015 et 2017.

 L’auteur a été nommé directeur de l’Alliance française à Irkoutsk en 2011, alors âgé de 33 ans. Il était passionné par la Russie, en particulier par la Sibérie et le Lac Baïkal. Il parle de son ami Alexandre, « un homme de la taïga, avec inscrit en lui le besoin des arbres, du gel, de l’immensité. On l’entendait souvent dire : la Sibérie, c’est le grand large sur terre ». Continuer la lecture de « Dans les geôles de Sibérie »