Paris la blanche

« Paris la Blanche », premier long-métrage de Lidia Leber Terki, évoque les relations compliquées de la France et l’Algérie par l’histoire d’un couple séparé par la Méditerranée.

Rekia (Tassadit Mandi) a élevé seule ses trois enfants dans son village de Kabylie. Nour, son mari (Zahir Bouzerar), était parti tout jeune travailler sur les chantiers en France. Depuis 48 ans qu’il est de l’autre côté de la Méditerranée, il envoie chaque mois de l’argent pour entretenir sa famille. Mais depuis deux ans qu’il est à la retraite, il ne donne plus de nouvelles. Continuer la lecture de « Paris la blanche »

Le trou

Arte TV a récemment diffusé le dernier film réalisé avant sa mort en 1960 par Jacques Becker, Le trou, dans une version restaurée.

Claude Gaspard (Marc Michel), incarcéré à la prison de la Santé sous l’accusation de tentative de meurtre, rejoint en cellule Roland (Jean Keraudy), Jo (Michel Constantin), Manu (Philippe Leroy) et « Monseigneur » (Raymond Meunier). Ceux-ci préparent leur évasion. Ils tentent de scruter la personnalité du nouveau venu. Est-il vraiment l’un des leurs ? Peut-on lui faire confiance ? Continuer la lecture de « Le trou »

L’école en prison

Dans « L’école en prison, une porte de sortie » (Éditions du Rocher, 2017) Cécile de Ram et Sylvie Paré témoignent de leur expérience d’enseignantes en prison.

Les auteures enseignent à la Maison d’arrêt de Nanterre. Elles scolarisent environ 140 détenus adultes (environ 15% de l’effectif) et les 17 jeunes incarcérés au quartier mineur. Elles insistent sur la grande différence entre ces deux populations. Les adultes viennent aux cours volontairement ; pour les jeunes, c’est la scolarisation obligatoire. Continuer la lecture de « L’école en prison »

Babel, c’est fini !

Dans « Babel no more, the search for the World’s most extraordinary language learners » (Babel c’est fini ! À la recherche des plus extraordinaires apprenants de langues au monde), le journaliste américain Michael Erard s’interroge sur ce qui permet à certaines personnes de posséder un grand nombre de langues.

Michael Erard note la taille colossale du marché mondial des langues : 83 milliards de dollars, sans compter les dépenses en écoles, professeurs et livres de cours dans le système d’enseignement. Alors que les échanges de biens et de services et les voyages de tourisme croissent sans cesse, l’apprentissage des langues est un enjeu crucial. Les hyperpolyglottes (ceux qui parlent couramment au moins 11 langues, selon le critère que propose l’auteur) ont-ils un secret à nous révéler ? Continuer la lecture de « Babel, c’est fini ! »