A vélo d’Aragon en Andalousie

Du 28 mars au 9 avril, j’ai parcouru avec un coéquipier 853 kilomètres sur un vélo à assistance électrique à l’est de l’Espagne, entre Teruel (Aragon) et Andújar (Andalousie).

 Le voyage avait commencé en train de Bordeaux à Saint Sébastien, puis en voiture de location jusqu’à Teruel. Les étapes variaient de 50 à 80 kilomètres. Des hôtels avaient été réservés à chaque destination, avec des degrés de confort très divers. Les journées commençaient par un solide petit déjeuner, incluant jambon et fromage. Nous déjeunions à l’heure espagnole, vers 14h, en commençant le plus souvent par un potage qui nous apportait chaleur et liquide. Si nous étions encore loin du but, nous profitions de cette halte pour recharger les batteries des bicyclettes. Continuer la lecture de « A vélo d’Aragon en Andalousie »

Chronique d’étonnement n°13

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

 Dans cet article de transhumances, la vitalité des rites de la Semaine Sainte en Andalousie, dans un contexte d’indifférence religieuse croissante en Espagne. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°13 »

Le poids des morts

« Le poids des morts » (El peso de los muertos, 2006), roman de Victor del Árbol, est situé en novembre 1975, alors que Franco est mourant et que le système qu’il a mis en place est en pleine crispation.

 Lucia de Dios vit à Vienne avec son mari Andrés. Un ami de Barcelone lui révèle une nouvelle ahurissante : Nahum Marques, exécuté au garrot en 1945 pour avoir empoisonné son amante, serait vivant sous le nom de Liviano dans une prison-asile pour aliénés. Continuer la lecture de « Le poids des morts »

Dictionnaire amoureux de l’Espagne

Dans son « dictionnaire amoureux de l’Espagne, Michel Del Castillo raconte l’héroïsme mystique au cœur de l’identité espagnole. L’entrée « tauromachie » du dictionnaire sonne comme la synthèse de ses réflexions passionnées.

« Victoire de l’intelligence sur les instincts les plus primitifs, la corrida est une catharsis. Les masses de Cristianos Nuevos, de marranes, d’hérétiques et de morisques avaient dû pareillement déployer durant des siècles des trésors d’astuce et d’ingéniosité pour survivre : leur stratégie existentielle fut une tarea, une besogne, exigeant une attention vigilante. Ce qui se mime dans l’arène, c’est un drame collectif. » Continuer la lecture de « Dictionnaire amoureux de l’Espagne »