Bilbao

À l’occasion d’un périple à bicyclette de Teruel à Andujar, je publie des papiers rédigés lorsque je vivais à Madrid. Cet article sur Bilbao a été rédigé le 7 juin 2003.

Bilbao me procure la même émotion que Pittsburgh. Cité fluviale empoisonnée par la pollution et défigurée par l’industrie lourde, elle lutte pour être belle. Le fer de lance de ce combat est la culture. Le Musée Guggenheim a installé le futur et l’harmonie sur les rives du Nervión, comme un cantique de métal pour exorciser les démons des anciennes fonderies. Continuer la lecture de « Bilbao »

Séville

À l’occasion d’un périple à bicyclette de Teruel à Andujar, je publie des papiers rédigés lorsque je vivais à Madrid. Cet article sur un séjour à Séville a été rédigé le 15 mars 2003.

Nous déambulons dans les rues Sierpes et Cuna au milieu d’une foule vêtue de printemps. Les bars rivalisent de céramiques, de couleurs et de jambons. Il y a d’innombrables boutiques de souvenirs, d’articles religieux, de robes flamencas. Nous nous intéressons à la vitrine d’une “cordonnerie”, boutique exclusivement dédiée aux cordons de cérémonie. Un luthier se spécialise dans la guitare classique. Une échoppe propose un assortiment de paniers en osier. Continuer la lecture de « Séville »

Les vautours des gorges de la rivière Duratón

À l’occasion d’un périple à bicyclette de Teruel à Andujar, je publie des papiers rédigés lorsque je vivais à Madrid. Cet article sur les vautours des gorges de la rivière Duratón a été rédigé le 8 décembre 2002.

Le vautour est un charognard. Sa raison d’exister est d’identifier les animaux malades, de les survoler patiemment dans l’attente qu’ils meurent et de dépecer leur cadavre. Continuer la lecture de « Les vautours des gorges de la rivière Duratón »

Diego de León

À l’occasion d’un périple à bicyclette de Teruel à Andujar, je publie des papiers rédigés lorsque je vivais à Madrid. Cet article sur la station Diego de León de Madrid a été écrit le 17 septembre 2002.

La correspondance entre les lignes 4 et 5 du métro de Madrid à la Station Diego de León a triste réputation. On emprunte un escalier à angle droit, on parcourt un interminable couloir lugubre. On tente ensuite de descendre sur le quai, lorsqu’on n’en est pas empêché par le flot contraire des voyageurs qu’une rame vient soudain de libérer. Continuer la lecture de « Diego de León »