L’Italiano

Le chanteur italien Toto (Salvatore) Cutugno est décédé le 22 août dernier à l’âge de 80 ans. Il composa sa chanson la plus connue, L’Italiano, au mitan de sa vie en 1983.

Le clip original est disponible sur YouTube. Le refrain, « lasciatemi cantare con la chitarra en mano, sono un italiano vero » est filmé sur une terrasse du Bistro Romain des Champs Elysées : sa chanson est une affirmation de l’identité italienne depuis l’étranger. Continuer la lecture de « L’Italiano »

Berluscotrump

Deux personnages ont occupé l’actualité la même semaine : Silvio Berlusconi est mort, Donald Trump a été accusé d’avoir conservé chez lui des documents classifiés. On a dit que le premier avait ouvert au second la voie du populisme 2.0. 

Berlusconi et Trump ont accédé au pouvoir grâce à l’argent, à la notoriété et aux mass-médias, incluant maintenant les réseaux sociaux. Dans le quotidien portugais Público, David Pontes dit de Berlusconi qu’il fut « précurseur d’une formule de succès dans la politique qui allie le charisme d’un populiste sans vergogne et l’utilisation des mass-média (…) à un moment où il est possible de faire passer pour réalité ce qui n’est que perception et que la vérité est bien moins importante que ce que chacun croit qu’elle est. » Continuer la lecture de « Berluscotrump »

Chronique d’étonnement n°39

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

 Dans cet article de transhumances, je suis admiratif du succès en salles du film « je verrai toujours vos visages » ;  j’ai été surpris par la fouille approfondie qui m’a été imposée dans un aéroport international ; et l’ampleur de la crise démographique en Italie m’étonne. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°39 »

Le pain perdu

Edith Bruck a publié son autobiographie  “il pane perduto” (le pain perdu) en 2021, à l’âge de 90 ans. Elle y raconte sa vie d’enfant juive dans un village hongrois, sa déportation, sa tentative pour vivre en Israël, son choix de l’Italie comme pays d’adoption, et tout au long de ces années, une interrogation lancinante sur ce Dieu que priait sa mère et qui laissa son peuple tomber en enfer.

Bruck, pseudonyme d’Edith Steinschreiber, était le nom de son second mari, épousé puis rapidement divorcé pour éviter le service militaire en Israël. « Je ne supporte pas le dortoir et les ordres. Non, non et non », écrit-elle. Et encore : « Je ne vais bien nulle part, mais je n’obéis à personne. » Continuer la lecture de « Le pain perdu »