Tre piani

France 4 Culturebox a récemment diffusé « Tre piani » (trois étages), film réalisé par Nanni Moretti en 2021.

Quatre familles se partagent les trois étages d’un immeuble à Rome. Au second étage, Dora (Margherita Buy) et Vittorio (Nanni Moretti) sont juges tous les deux. Ils vivent un drame : leur fils Andrea, au volant dans un état d’ébriété, a fauché mortellement une passante dans leur rue avant que sa voiture s’emboutisse dans un appartement au rez-de-chaussée. Andrea voudrait que ses parents usent de leur réseau professionnel pour lui éviter la prison. Depuis toujours, il s’est senti jugé et condamné par eux. Lorsque, cinq ans plus tard, il sortira de prison, il entendra rompre avec eux pour toujours. Continuer la lecture de « Tre piani »

Canal Mussolini, deuxième partie

Antonio Pennacchi a publié en 2015 le second volume de sa trilogie sur le Canal Mussolini.

 Transhumances a publié une recension du premier volume du roman de Pennacchi, qui racontait l’installation d’une famille du Veneto, les Peruzzi, dans les marais pontins, une zone marécageuse que le régime fasciste avait résolu d’assainir. Continuer la lecture de « Canal Mussolini, deuxième partie »

Grândola vila morena

Lors de la célébration du cinquantième anniversaire de la Révolution des Œillets du 25 avril1974 au Portugal, la chanson « Grândola vila morena » de Zeca Afonso a été reprise en chœur par des foules dans plusieurs villes du pays.

La diffusion à la radio de cette chanson, qui avait été oubliée des censeurs, donna le signal du départ aux troupes qui, venues de plusieurs villes, convergèrent vers Lisbonne et occupèrent des points stratégiques. Continuer la lecture de « Grândola vila morena »

Chronique d’étonnement n°62

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

Dans cet article de transhumances, je trouve magnifique et convaincante la tribune de Jérôme Cazes appelant à ce que l’on ne mette pas les médecins et le personnel médical au centre de la loi en gestation sur la fin de vie. Je partage l’inquiétude d’un anthropologue et sociologue, qui craint que la connexion tue la conversation. Je m’émeus au souvenir de la Révolution des Œillets, il y a cinquante ans au Portugal. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°62 »