La Nouvelle Femme

« La Nouvelle Femme » est le premier long-métrage de Léa Todorov. Il est consacré à un épisode de la vie de la pédagogue Maria Montessori, autour de l’année 1900, lorsqu’elle décide d’appliquer à l’éducation de tous les enfants des méthodes réservées jusque là à des enfants handicapés mentaux.

Maria (Jasmine Trinca), l’une des premières Italiennes à avoir obtenu le doctorat en médecine, travaille auprès d’enfants « neuro-atypiques » dans un institut spécialisé à Rome. Au cours d’un séjour à Paris, elle a rencontré une courtisane, Lili d’Alengy (Leïla Bekhti). Lili est mère d’une petite fille réputée, selon les termes utilisés alors, « idiote » : Tina (Rafaëlle Sonneville-Gaby). Elle cherche à tout prix à se débarrasser de ce rejeton qui lui empoisonne la vie. Elle s’installe à Rome pour la confier à Maria. Continuer la lecture de « La Nouvelle Femme »

Chronique d’étonnement n°64

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

Dans cet article de transhumances, j’ai été étonné d’apprendre que les nazis avaient organisé un atelier de fabrication de fausses livres sterling sur une vaste échelle. Je me suis demandé pourquoi une exposition permanente du musée de Bretagne à Rennes portait sur l’Affaire Dreyfus. J’ai été ému par un article du quotidien The Guardian sur un homme qui, bénévolement, accueille dans son minuscule logement des sans-abris. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°64 »

Canal Mussolini, deuxième partie

Antonio Pennacchi a publié en 2015 le second volume de sa trilogie sur le Canal Mussolini.

 Transhumances a publié une recension du premier volume du roman de Pennacchi, qui racontait l’installation d’une famille du Veneto, les Peruzzi, dans les marais pontins, une zone marécageuse que le régime fasciste avait résolu d’assainir. Continuer la lecture de « Canal Mussolini, deuxième partie »

Grândola vila morena

Lors de la célébration du cinquantième anniversaire de la Révolution des Œillets du 25 avril1974 au Portugal, la chanson « Grândola vila morena » de Zeca Afonso a été reprise en chœur par des foules dans plusieurs villes du pays.

La diffusion à la radio de cette chanson, qui avait été oubliée des censeurs, donna le signal du départ aux troupes qui, venues de plusieurs villes, convergèrent vers Lisbonne et occupèrent des points stratégiques. Continuer la lecture de « Grândola vila morena »