Il est de retour

La couverture du livre de Timur Vermes, « Il est de retour », présente une mèche reconnaissable entre toutes : celle d’Hitler.

 Le livre a été publié en 2012 en Allemagne sous le titre « Er ist wieder da ». Il constitue un formidable succès d’édition : plus de 1.500.000 exemplaires vendus. Il a été publié en France en 2014 par Belfond, et l’on comprend vite les raisons de son succès outre-Rhin. Continuer la lecture de « Il est de retour »

Villa Jasmin

Dans « Villa Jasmin » (Librairie Arthème Fayard, 2003), Serge Moati raconte la vie de son père, décédé à Tunis en 1957 alors qu’il avait onze ans.

 L’auteur de « Villa Jasmin », journaliste et réalisateur, ne s’appelle pas Serge Moati, mais Henry Haïm Moati. Serge était le prénom de son père. Pour le jeune Henry, un mythe d’une envergure écrasante, et aussi une cruelle absence. Le livre vibre de l’admiration du fils pour son père, et de la frustration de l’avoir perdu trop vite. Continuer la lecture de « Villa Jasmin »

Carthage

Il est peu de sites aussi chargés d’histoire que Carthage, à une vingtaine de kilomètres de Tunis. La flânerie y est particulièrement agréable.

 Carthage a été fondée par les Phéniciens en 814 avant JC. Elle fut capitale d’un empire, l’empire punique, qui contrôla au temps de sa splendeur une grande partie de l’Afrique du nord, le sud de l’Espagne, la Sicile, la Sardaigne, Malte et les îles Baléares. Construite sur un promontoire péninsulaire, elle compta jusqu’à 400.000 habitants, une population énorme dans l’Antiquité. Continuer la lecture de « Carthage »

D’une vie à l’autre

Une vie de famille construite sur l’amour mais aussi sur le mensonge peut-elle subsister lorsque la vérité éclate ? Telle est la question posée par le film « d’une vie à l’autre » du réalisateur Georg Maas.

 Pendant la guerre, des enfants nés de relations entre des femmes norvégiennes et des soldats de l’armée d’occupation allemande furent arrachés par les Nazis à leur mère et placés dans des orphelinats en Allemagne pour contribuer au renouveau de la race aryenne. Dans les années 1960, la Stasi introduisit en Norvège des orphelins en les faisant passer pour les fils ou les filles de mères à qui leur enfant avait été arraché, dans le but d’espionner les activités militaires norvégiennes. Continuer la lecture de « D’une vie à l’autre »