CinémaMonde Arabe25 décembre 20220Peace by chocolate

« Peace by Chocolate », film du Canadien Jonathan Keijser met en scène l’histoire réelle d’une famille syrienne exilée qui a recréé dans son pays d’accueil la chocolaterie qui avait été détruite à Damas.

 Lorsque Tareq Hadad arrive à Antigonish, une petite ville de Nouvelle-Écosse, il est bien accueilli : il bénéficie d’un logement et d’une allocation. Mais il est surtout accompagné par Frank (Mark Camacho) et sa femme, qui lui offrent soutien et amitié.

 Pourtant, il a du mal à se faire aux grands espaces et à l’hiver. Sa famille restée au pays lui manque. Et son désir de poursuivre au Canada les études de médecine commencées en Syrie se heurte à une administration tatillonne.

Son père Issam (Hatem Ali) et sa mère Sahnaz (Yara Sabri) finissent enfin par arriver. Ils ne parlent qu’arabe. Issam ne supporte pas de recevoir de l’argent sans travailler. Pour s’occuper, il confectionne des chocolats. Ils sont délicieux. Bientôt, il commence à les vendre, au grand dam de la tenancière de la boutique de bonbons d’Antigonish qui se voit menacée de faillite par ce nouvel arrivant.

 En s’appuyant sur son réseau d’amis, Mark finance un local pour la nouvelle chocolaterie, dont les affaires se développent. Tareq devient indispensable, comme traducteur et médiateur, et de plus en plus aussi comme manager. « Peace by chocolate », nom de l’entreprise familiale maintenant associée à un groupe de distribution, devient un symbole d’une intégration réussie. « Nous ne sommes pas venus ici pour occuper des emplois mais pour en créer », affirme Tareq devenu la coqueluche des médias locaux.

 La famille Hadad est tiraillée par le conflit entre le fils, qui veut devenir médecin, et son père qui a besoin de lui pour réaliser ce qui le passionne, le chocolat. « Peace by chocolate » est aussi un film sur la recherche de la paix au sein d’une famille. Un film délicieux à savourer.

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