Quatre mariages et un enterrement

Arte TV a récemment diffusé « Quatre mariages et un enterrement », film réalisé par Mike Newell en 1994.

Charles (Hugh Grant) fait partie d’une bande d’amis pour la plupart trentenaires, comme lui. C’est l’âge des mariages. Les invitations se succèdent. Dans le milieu de Charles, le mariage répond à des codes stricts. On  s’y rend vêtues de longues robes et de chapeaux pour les femmes, habillés de frac ou de kilt pour les hommes, dont certains portent le chapeau haut de forme. Continuer la lecture de « Quatre mariages et un enterrement »

Ma révolution

 Culture Box (France 4) a récemment diffusé « Ma révolution », premier long-métrage de Ramzi Ben Sliman (2016). Il met en scène un adolescent que la révolution du jasmin en Tunisie, en décembre 2010 et janvier 2011, confronte à son identité, à un premier amour, à ses parents.

 Marwann (Samuel Vincent) est un adolescent heureux, aimé par ses parents médecin et enseignante, bien intégré au lycée, entouré d’une bande de copains dans son quartier de Barbès-Pigalle. Il vit cependant une frustration. Il ne parvient pas à attirer l’attention de Sygrid (Anamaria Vartolomei), une camarade de classe dont il tombe peu à peu amoureux. Continuer la lecture de « Ma révolution »

Bye bye Tibériade

Dans « Bye bye Tibériade », Lina Soualem mène un dialogue avec sa mère, la comédienne Hiam Abbass, dans lequel il est question d’enracinement et de déracinement, de terre et de famille, de mères et de filles.

Les aïeux de Lina et Hiam étaient de Tibériade (Taibari en arabe), la ville au bord de « la mer » (le lac) où, selon les Évangiles, Jésus fit de pécheurs ses disciples, apaisa une tempête, réalisa une pêche miraculeuse, marcha sur les eaux. Continuer la lecture de « Bye bye Tibériade »

Enfants de Sarajevo

Dans « Mi limitavo ad amare te », Rosella Postorino raconte les destins mêlés de trois enfants évacués de Sarajevo vers l’Italie au début du siège de la ville, en 1992. Le livre a été traduit en français par Romane Lafore sous le titre « et moi, je me contentais de t’aimer ». Les citations incluses dans cet article sont traduites par l’auteur de « transhumances ».

 Le roman suit le destin de ces enfants, Nada, Omar et Danilo, à quatre époques de leur vie, à l’âge de 10 ans (1992-1993), de 13 ans (1995-1996), de 18 ans (1999-2000) et lorsqu’ils s’approchent de la trentaine (2010-2011). Continuer la lecture de « Enfants de Sarajevo »