Les Souvenirs

Avec « Les Souvenirs », Jean-Paul Rouve offre au spectateur un film touchant et juste sur les relations entre générations.

 Le père de Michel Esnard (Michel Blanc) vient de mourir. « Pour le bien » de sa mère (Annie Cordy), lui et ses deux frères la placent, à son corps défendant, en maison de retraite et vendent son appartement sans lui en parler. Un jour, celle-ci s’évade et laisse à son petit fils Romain (Mathieu Spinosi) une trace : une carte postale de la Gare Saint Lazare. Lorsque Romain parvient à Étretat, où sa grand-mère a passé son enfance, ils vont ensemble explorer ses souvenirs. Continuer la lecture de « Les Souvenirs »

2015

141227_Voeux

Sur une falaise du Cap Bon en Tunisie, deux motocyclettes, l’une jaune l’autre rouge, semblent se livrer à un dialogue amoureux. Il y est question d’ici et d’ailleurs : une île rêvée pour laquelle on brûle de désir ; la vie au jour le jour sur l’âpre terre que l’on aime.

 Sur une falaise du Cap Bon en Tunisie, deux motocyclettes amoureuses ressentent intensément le goût du présent et le vertige du futur.

 « Transhumances » souhaite à ses lecteurs une savoureuse et vertigineuse année 2015 !

Des murs et des hommes

Dans le cadre de la semaine nationale des prisons (« des murs et des hommes »), une projection-débat passionnante a eu lieu le 1er décembre au cinéma Utopia de Bordeaux.

 En janvier 1986, Robert Badinter et Jacques Lang signaient une convention ouvrant la voie à des ateliers artistiques dans l’univers carcéral. Plusieurs productions ont été présentées lors de la soirée à l’Utopia. Continuer la lecture de « Des murs et des hommes »

Marie Heurtin

Avec “Marie Heurtin », Jean-Pierre Améris a réalisé un beau film, émouvant et vrai, irradié par la présence d’Isabelle Carré.

 Le film est inspiré d’une histoire vraie qui s’est déroulée autour de 1900 dans un pensionnat religieux accueillant des filles sourdes et muettes. Lorsque Marie Heurtin (Ariana Rivoire), une sauvageonne d’une quinzaine d’années, est amenée dans l’institution, la réaction de la mère supérieure est de refuser de l’accueillir : l’institution est capable d’enseigner le langage des signes à des enfants capables de les lire. Marie est aussi aveugle, ce qui rend caduque la pédagogie. Elle est aussi complètement asociale, ce qui semble vouer toute approche à l’échec. Continuer la lecture de « Marie Heurtin »