Célibat, le calvaire de l’Eglise Catholique

Arte TV a récemment diffusé un documentaire d’Éric Colomer et Rémi Bénichou : « Célibat des prêtres, le calvaire de l’Église ».

 Tourné dans plusieurs pays, principalement l’Allemagne, l’Autriche et la France, ce film donne d’abord la parole à des prêtres qui ont vécu, parfois de longues années, un conflit aigu entre leur vœu de célibat et une relation amoureuse. Continuer la lecture de « Célibat, le calvaire de l’Eglise Catholique »

Une vie dedans

« Une vie dedans » (« A life inside », Atlantic Books 2003) est le recueil des chroniques écrites par Erwin James pour le quotidien The Guardian de février 2000 à janvier 2003. L’auteur, né en 1957, avait été condamné en 1984 à la prison à perpétuité pour deux crimes commis deux ans auparavant.

L’écriture de ces chroniques quasi hebdomadaires intervint à un moment crucial de son histoire carcérale. Après 18 ans de détention en régime sévère, il fut transféré dans une prison de catégorie D, la plus souple – équivalent des « modules de respect » dans le système français ; puis dans un établissement de semi-liberté (« open conditions »). Continuer la lecture de « Une vie dedans »

J’ai perdu mon corps

France 4 a récemment diffusé « j’ai perdu mon corps », premier long métrage animé de Jérémy Clapin (2019) d’après le livre « Happy hand » de Guillaume Laurant qui a participé au scénario.

 Naoufel a dû en rabattre sur ses rêves d’enfant. Enfant, il se rêvait à la fois astronaute et pianiste. Devenu jeune adulte, le voici devenu livreur de pizzas. Le décès brutal de ses parents dans un accident de voiture et l’hostilité de l’oncle qui l’héberge sont passés par là. Continuer la lecture de « J’ai perdu mon corps »

Vœux pour 2022

En ce premier jour de l’année, je formule trois vœux utopiques qui ne feront peut-être pas l’unanimité les lecteurs de Transhumances.

 Je souhaite qu’en 2022 la France se tourne résolument vers des peines alternatives à l’incarcération et qu’elle abolisse la réclusion criminelle à perpétuité, parfois qualifiée de mort blanche.

 Je souhaite qu’en 2022 le peuple libanais s’affranchisse du système communautaire et invente une nouvelle manière de vivre ensemble.

 Je souhaite qu’en 2022 les avancées réalisées dans l’ARN messager pour la prévention du Covid permettent un pas décisif dans celle de l’Alzheimer et du Sida.

 Plus humblement, je souhaite à chacun et chacune d’entre nous d’accepter que notre monde ne peut pas vivre éternellement à crédit, qu’il faudra bien rendre des comptes à la planète et que ce sera douloureux. Je souhaite que, face aux épreuves, nous trouvions et favorisions les dynamiques positives à l’œuvre, que nous prenions l’habitude de transformer l’adversité en opportunité, que nous fassions confiance les uns aux autres pour l’avenir de l’humanité.

 Aux lectrices et lecteurs de Transhumances, je souhaite une année 2022 pleine de rencontres, d’étonnements et d’éveils.