Le crime de l’Orient-Express

France 2 a récemment diffusé « Le Crime de l’Orient Express », film tiré du célèbre roman d’Agatha Christie, dans sa version du réalisateur Kenneth Branach (2017).

On connait la trame du roman d’Agatha Christie. À bord de l’Orient-Express, un homme est assassiné de plusieurs coups de couteau pendant la nuit. Le fameux détective Hercule Poirot est du voyage. Le meurtrier est parmi nous, déclare-t-il aux passagers réunis dans la voiture-restaurant. Continuer la lecture de « Le crime de l’Orient-Express »

Detroit

Arte TV a récemment diffusé « Detroit », film de Kathryn Bigelow (2017) sur les émeutes raciales survenues dans cette ville en 1967.

 Pendant plusieurs jours, en juillet 1967, des émeutes secouèrent la ville de Detroit à la suite d’interventions brutales aux tonalités souvent racistes de la police municipale dans les quartiers noirs surpeuplés. Pour faire face aux incendies et aux pillages, on fit intervenir la garde nationale. Continuer la lecture de « Detroit »

L’enfant perdue

Le quatrième tome de la saga d’Elena Ferrante, « l’enfant perdue » (storia della bambina perduta) couvre la maturité et la vieillesse de Lila (Rafaella) et Lenù (Elena), les deux amies d’enfance issues toutes deux d’un quartier populaire de Naples mais aux parcours de vie opposés.

 Le tome 3 de « l’amie prodigieuse » avait été ma lecture d’été et je m’étais promis de ne toucher au tome 4 qu’en 2021. Mais j’ai été happé et je n’ai pas résisté à m’engager dans ses 640 pages après les 480 avalées goulument au mois d’août. Continuer la lecture de « L’enfant perdue »

Le Mars Club

Dans « Le Mars Club » (2018), Rachel Kushner offre un tableau du versant sombre des États-Unis à travers le récit de captivité d’une jeune femme, ancienne strip-teaseuse dans une boîte de San Francisco.

Le récit est écrit à la première personne par Romy Leslie Hall, 29 ans lors de son incarcération. Il convient de saluer le travail de la traductrice, Sylvie Schneiter : le langage est en effet celui du prolétariat californien, bourré de mots argotiques et de références à la culture populaire. Romy est une WPOD, White Punk on Dope, une punk blanche accroc à la drogue. « On aimait plus la vie que l’avenir », dit-elle. Continuer la lecture de « Le Mars Club »