Une architecture d’espoir

Une architecture d’espoir (An architecture of hope, Scribe, 2024), livre d’Yvonne Jewkes, est sous-titré : réimaginer la prison, restaurer une maison, me reconstruire (reimagining the prison, restoring a house, rebuilding myself). Il n’a pas encore été traduit en français.

C’est un passionnant récit entremêlé que nous propose l’autrice. Elle nous parle de son métier de criminologue et de son intérêt pour l’architecture carcérale ; de sa passion pour la propre maison à Cheltenham, dans les Cotswolds, construite en 1816 dans le style géorgien ; enfin, de sa rupture, juste avant le confinement, avec l’homme qui avait partagé sa vie pendant un quart de siècle. Continuer la lecture de « Une architecture d’espoir »

Écroué de rire

Dans le cadre des Journées Nationales Prison, l’humoriste David Desclos a joué le 22 novembre à Mérignac son spectacle « écroué de rire ».

Dans ce seul-en-scène d’une durée d’environ 1h30, il raconte son passé de braqueur de banques – la Société générale de préférence – , mais sans agression physique, par des tunnels creusés depuis l’extérieur. Continuer la lecture de « Écroué de rire »

Chronique d’étonnement n°75

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

Dans cet article de transhumances, je m’étonne que l’on continue à présenter la construction de nouvelles prisons comme une solution à la délinquance. Je partage l’effarement de beaucoup d’Européens face à l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis. Je découvre l’intérêt d’un petit garçon pour la mort. J’admire les personnes âgées qui décident de voyager malgré les maux que leur inflige la vieillesse. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°75 »

Prisons, un hôtel pour délinquants ?

Dans « prisons, un hôtel pour délinquants ? » (Éditions du Panthéon, 2024), Arnold Muandigui, incarcéré en Suisse, raconte son expérience de la détention et exprime sa philosophie de la vie.

 Arnold Muandigui purge une peine de cinq ans de prison dans la Colonie ouverte du Canton de Vaud, un établissement pénitentiaire de basse sécurité destinée à préparer le retour des condamnés à la vie civile. Cette peine est assortie de l’obligation de quitter le territoire Suisse. L’auteur s’affirme innocent des accusations de viol et de trafic de drogue portées contre lui, mais accepte d’être expulsé vers le Cameroun, pays où il a vécu sa petite enfance. Continuer la lecture de « Prisons, un hôtel pour délinquants ? »