Orange is the new black

« Orange is the new black » est une série à succès de la chaîne Netflix. Elle raconte le séjour d’une jeune femme dans un pénitencier américain.

J’évite habituellement de regarder des séries, soucieux que je suis de ne pas me laisser enchaîner par une addiction. Sachant mon intérêt pour la prison, une jeune abonnée à Netflix m’a conseillé cette série. J’ai visionné le premier épisode. Je ne suis pas sûr de regarder les douze autres épisodes de la saison 1 (diffusée en 2013), les treize épisodes des saisons 2, 3 et 4 et ceux de la saison 5 en cours. Continuer la lecture de « Orange is the new black »

Pereira soutient

« Pereira soutient : un témoignage », roman d’Antonio Tabucchi (1994) raconte l’entrée en résistance d’un journaliste catholique portugais en 1938.

Le livre est écrit à la troisième personne : l’auteur recueille les confidences de Pereira longtemps après les faits qu’il relate. L’expression « Pereira soutient » revient sans cesse dans le récit. On pourrait penser qu’elle indique une prise de distance, un doute vis-à-vis de ce que raconte Pereira. Le sous-titre « un témoignage » indique au contraire que les affirmations de Pereira sont des pièces à charge dans le dossier de la dictature. Continuer la lecture de « Pereira soutient »

Giacometti à la Tate Modern

 

À Londres, la Tate Modern Gallery consacre jusqu’au 10 septembre une exposition à Alberto Giacometti (1901 – 1966).

Giacometti est connu pour ses sculptures longilignes à la texture tourmentée. L’une d’entre elles, « l’homme qui marche », orne le hall du palais de l’UNESCO à Paris. Continuer la lecture de « Giacometti à la Tate Modern »

On m’appelle la mule

Dans « on m’appelle la mule, paroles libres de femmes en prison » (Chronique Sociale, 2015), Francine Thonnelier Lemaitre donne la parole à des « mules », ces femmes latino-américaines ou espagnoles incarcérées à Fleury-Mérogis après avoir été arrêtées à l’aéroport de Roissy alors qu’elles convoyaient de la drogue.

Pendant 10 ans, Francine Lemaitre a visité ces femmes chaque vendredi. Elle ne se contentait pas de leur consacrer du temps, d’accueillir leurs peines et leurs espoirs. Elle leur écrivait et leur adressait cartes postales ou recettes de cuisine. Elle mobilisait l’aide de ses amis pour trouver des dictionnaires, des vêtements, des articles de mercerie et aussi le « Principito », le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry. Continuer la lecture de « On m’appelle la mule »