L’imposture

« The fraud », traduit en français sous le titre « l’imposture » par Laetitia Devaux chez Gallimard, est un roman historique publié par Zadie Smith en 2023, qui transporte le lecteur au milieu du dix-neuvième siècle, entre Angleterre, Jamaïque et Australie. Les citations incluses dans cet article ont été traduites par l’auteur de « transhumances ».

 Les personnages du roman ont vraiment existé. L’un d’entre eux est William Harrison Ainsworth (1805-1882) dont les romans historiques connurent le succès puis passèrent de mode, plongeant l’écrivain dans une spirale de déclin. Ainsworth faisait partie du « monde littéraire », qui incluait aussi Charles Dickens, un monde dans lequel la règle consistait, rapporte l’autrice, à se beurrer mutuellement les tartines. Continuer la lecture de « L’imposture »

Before midnight

France 4 Culturebox a récemment diffusé « Before midnight », film réalisé par Richard Linklater en 2013, avec Julie Delpy et Ethan Hawke dans les rôles principaux.

 « Before midnight » est le troisième volet d’une trilogie dont chaque épisode est séparé du précédent par neuf années. Et c’est bien de la résistance d’un couple au temps qui passe qu’il s’agit. Continuer la lecture de « Before midnight »

Rose

France 3 a récemment diffusé « Rose », premier film d’Aurélie Saada (2021), avec Françoise Fabian dans le rôle principal.

Rose (Françoise Fabian), 78 ans, est dévastée par la mort de son mari, dans l’ombre duquel elle a toujours vécu. Il a été son unique amour. Elle n’a vécu que pour lui et ses enfants Sarah (Aure Atika), Pierre (Grégory Montiel) et Léon (Damien Chapelle). Comme le dit la rabbine Delphine Horvilleur lors des obsèques, il lui faudra apprendre à vivre avec cette déchirure, symbolisée par la déchirure des vêtements à hauteur de la poitrine. Continuer la lecture de « Rose »

Chronique d’étonnement n°62

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

Dans cet article de transhumances, je trouve magnifique et convaincante la tribune de Jérôme Cazes appelant à ce que l’on ne mette pas les médecins et le personnel médical au centre de la loi en gestation sur la fin de vie. Je partage l’inquiétude d’un anthropologue et sociologue, qui craint que la connexion tue la conversation. Je m’émeus au souvenir de la Révolution des Œillets, il y a cinquante ans au Portugal. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°62 »