En bataille

Arte TV a récemment diffusé « En bataille », portrait intime d’une directrice de prison par Ève Duchemin.

Marie Lafont est une amie de la réalisatrice. Plutôt que de parler de son métier de directrice adjointe d’une prison, elle lui a permis de l’accompagner au jour le jour. Lorsque le documentaire a été tourné, elle était en poste au centre pénitentiaire ultramoderne de Liancourt, en Picardie, l’une de ces prisons-usines (800 places) construites au milieu de nulle part. Continuer la lecture de « En bataille »

L’origine de la violence

Dans « l’origine de la violence », le metteur en scène Élie Chouraqui montre comment d’une histoire familiale secouée par l’histoire et cachée sous le tapis peuvent naître des peurs incontrôlables aujourd’hui.

Nathan Fabre (Stanley Weber) est né d’une famille bourgeoise catholique. C’est un homme normal, un professeur de littérature sans histoire. Sauf qu’il est parfois pris de crises de colère dans lesquelles il ne se domine pas et frappe. Dans un parking d’aéroport, il s’emporte contre un automobiliste qui le frappe, et Gaby (Miriam Stein), sa fiancée allemande, prend peur et le quitte. Continuer la lecture de « L’origine de la violence »

Le symbole Kai

« Le symbole Kai » est le premier roman de José-Miguel Guimaraes, avec qui j’ai eu l’occasion de travailler au Portugal dans l’assurance-crédit il y a une douzaine d’années. Il est publié en castillan par Amazon et disponible sur Kindle.

Âgé de trente-deux ans, Martín Pomar vit une existence tranquille et solitaire. Il est le professeur de mathématiques vedette de la Très-Sainte Trinité, un lycée catholique d’élite, reconnu au point d’être déchargé de classes par l’établissement pour se présenter à un concours télévisé de calcul mental. Continuer la lecture de « Le symbole Kai »

L’horizon chimérique

Alors que l’on célèbre le centenaire de la bataille de Verdun, une stèle érigée sur la rive droite de la Garonne à Bordeaux a attiré mon attention. Elle honore la mémoire de Jean de la Ville de Mirmont, mort pour la France sur le Chemin des Dames le 28 ou le 29 novembre 1914 alors qu’il allait fêter ses 28 ans.

Né à Bordeaux dans une grande famille protestante, ami de François Mauriac, il publia de son vivant un roman, « les dimanches de Jean Dézert ». Ce n’est qu’après sa mort que l’on publia un recueil de poèmes, « l’horizon chimérique », qui a été mis en musique par Gabriel Fauré puis plus récemment Julien Clerc. Continuer la lecture de « L’horizon chimérique »