Pas pour les filles ?

« Pas pour les filles ? » (Robert Laffont, 2019) est l’autobiographie rédigée par Mélissa Plaza à l’âge de 31 ans.

Alors que beaucoup se prêtent à cet exercice lorsqu’ils atteignent un âge avancé, l’autrice a vécu en trois décennies une existence à fleur de peau : « je m’appelle Mélissa Plaza et, d’aussi loin que je m’en souvienne, je combats ». Continuer la lecture de « Pas pour les filles ? »

Canal Mussolini, deuxième partie

Antonio Pennacchi a publié en 2015 le second volume de sa trilogie sur le Canal Mussolini.

 Transhumances a publié une recension du premier volume du roman de Pennacchi, qui racontait l’installation d’une famille du Veneto, les Peruzzi, dans les marais pontins, une zone marécageuse que le régime fasciste avait résolu d’assainir. Continuer la lecture de « Canal Mussolini, deuxième partie »

Tout passe

À l’heure où la Russie étouffe de nouveau sous la chape de plomb d’un régime dictatorial, « tout passe », ouvrage écrit par Vassili Grossman en 1963 retrouve une étrange actualité. J’ai lu ce texte dans la traduction de Jacqueline Lafond, éditée par Calmann-Lévy.

Le 5 mars 1954, il y  a soixante-dix ans, « Staline mourut sans qu’aucun plan l’eût prévu, sans instruction des organes directeurs. Staline mourut sans ordre personnel du camarade Staline. » Le procès des « blouses blanches », ces médecins accusés d’avoir voulu assassiner des hauts dignitaires du régime, ne se tiendra pas, et ce qui s’annonçait comme un gigantesque ratissage antisémite sera évité. Continuer la lecture de « Tout passe »

Le couteau

Dans Knife (le couteau), Salman Rushdie propose des méditations à la suite de la tentative de meurtre dont il fit l’objet le 12 août 2022 dans une salle de conférences à Chautauqua, à l’ouest de l’État de New-York. Les citations incluses dans cet article ont été traduites par l’auteur de « transhumances ».

Un homme vêtu de noir s’était rué sur lui armé d’un couteau. Depuis la fatwa de l’Ayatollah Khomeini le condamnant à mort en 1989, dit-il, « j’avais parfois imaginé mon assassin se lever dans un espace public et venant à ma rencontre de cette manière. De sorte que ma première pensée lorsque je vis cette forme meurtrière se précipiter sur moi fut : alors c’est toi. Te voici. » Continuer la lecture de « Le couteau »