Le métis de Dieu

Arte TV a récemment diffusé « Le métis de Dieu », téléfilm d’Ilan Duran Cohen sur un scénario de Chantal de Rudder, qui raconte plusieurs années de la vie du Cardinal Jean-Marie Lustiger (1926 – 2007), aux prises avec sa double identité juive et chrétienne.

 Lustiger (Laurent Lucas) se définissait lui-même comme « métis de Dieu ». Né d’une famille juive, prénommé Aron, il se convertit à 14 ans au catholicisme et choisit le prénom de Jean-Marie, suscitant l’hostilité tenace de son père (Henri Guybet). Il ne cessera de se proclamer Juif, jusqu’à demander que lors de ses obsèques soit prononcé le Kaddish. Continuer la lecture de « Le métis de Dieu »

Ricardo et la peinture

Dans « Ricardo et la peinture », le réalisateur  Barbet Schroeder nous fait découvrir son ami Ricardo Cavallo, peintre né en Argentine en 1954, arrivé en France en 1976 et installé en Bretagne depuis 2003.

Ricardo Cavallo est d’abord une personnalité exceptionnelle, rayonnante. Il dort toute l’année fenêtre ouverte et sans chauffage, afin de sentir le passage des saisons. Il se nourrit principalement de riz et d’oranges. Dans son village, Saint Jean du Doigt, il a créé une école de peinture et s’émerveille des créations de ses petits élèves. Continuer la lecture de « Ricardo et la peinture »

L’Abbé Pierre, une vie de combats

Dans « l’Abbé Pierre, une vie de combats », Frédéric Tellier propose un biopic d’Henri Grouès, une figure marquante du vingtième siècle connue comme l’Abbé Pierre, depuis son entrée dans un couvent de Capucins en 1931 à l’âge de 19 ans jusqu’à sa mort en 2007.

Le même acteur, Benjamin Lavernhe, incarne l’Abbé aux différents âges de sa vie. Issu d’une famille lyonnaise aisée, Henri Grouès fait vœu de pauvreté dans un ordre religieux austère. Devenu vicaire d’une paroisse de Grenoble, il aide des Juifs fuyant la persécution à passer en Suisse. Il participe au maquis du Vercors. Continuer la lecture de « L’Abbé Pierre, une vie de combats »

Relire « Budapest »

J’ai pris plaisir à relire Budapest (Budapeste en portugais brésilien), roman écrit par Chico Buarque en 2003. J’en avais rendu compte dans « transhumances » en novembre 2010.

 José Costa vit à Rio de Janeiro avec sa femme Vanda et leur fils Joaquinho. Il est écrivain anonyme, ou encore « ghost writer » ou « nègre ». Il écrit pour le compte d’autrui articles de journaux, discours, dissertations, lettres d’amour et biographies.  Continuer la lecture de « Relire « Budapest » »