Le goût du saké

Arte TV propose en replay dix films de Yasujiro Ozu, dont « le goût du saké », son dernier film réalisé en 1962.

Quinquagénaire, Sushei Hirayama (Chischu Riyu) est cadre dans une entreprise industrielle après avoir été capitaine de vaisseau japonais pendant la seconde guerre mondiale. Il est veuf. Son fils aîné est marié. Sa fille Michiko et son plus jeune fils vivent avec lui. Continuer la lecture de « Le goût du saké »

Kiwanga habille le CAPC

Pour célébrer son cinquantième anniversaire, le Musée d’art contemporain de Bordeaux, CAPC, a fait appel à l’artiste canadienne et française Kapwani Kiwanga.

 Le CAPC occupe les entrepôts Lainé, construits en 1824 pour entreposer des denrées du commerce colonial. Son architecture s’inspire des caravansérails du Moyen-Orient. Le bâtiment est en pierre de Bordeaux. Une vaste nef est bordée de galeries portées par des arcs en plein ceintre. Continuer la lecture de « Kiwanga habille le CAPC »

Flo

Flo, premier film de Géraldine Danon, raconte le parcours de Florence Arthaud (1957-2015), première femme à avoir remporté la Route du Rhum en 1990. La réalisatrice a coécrit le scénario avec Yann Queffélec.

 Fille d’éditeur, grandie dans la grande bourgeoisie parisienne, Florence Arthaud (Stéphane Caillard) est une boulimique de la vie, de la fête, de l’amour. Cela lui vaut un terrible accident de voiture, qui manque de la tuer. À force de courage et de ténacité, elle mène à bien sa rééducation. Enfant, elle faisait des régates de 420 avec son frère Jean-Marie (Pierre Deladonchamps). Elle fera de la mer son métier. Elle deviendra marin. Continuer la lecture de « Flo »

Passagère du silence

Dans « Passagère du silence, dix ans d’initiation en Chine » (2003), l’artiste peintre Fabienne Verdier raconte son départ pour la Chine en 1983 alors qu’elle avait vingt ans, son séjour de plusieurs années à Chongqing, alors capitale du Sichuan, puis à Pékin comme attachée culturelle de l’Ambassade de France.

La réalité qu’elle découvre à Chongqing, « ville grise, perdue dans un brouillard épais » devrait la décourager. Son arrivée se situe quelques années seulement après la « révolution culturelle ». L’institut des beaux-arts, où elle étudie, est dirigé par un homme ouvert, qui sera l’allié de celle qu’on appelle « Mademoiselle Fa », mais sous la coupe de l’épouse de celui-ci, représentante du Parti. « Cadre dirigeant ayant participé à la Révolution culturelle, elle voulait bâtir une Chine nouvelle et croyait, avec une foi religieuse, à la construction d’un monde affranchi du passé. » Continuer la lecture de « Passagère du silence »