Chronique d’étonnement n°86

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

Dans cet article de transhumances, j’évoque une recommandation faite au ministre de la Justice d’accorder une réduction de peine exceptionnelle pour agir efficacement contre la surpopulation carcérale ; je constate que le concept de « grand remplacement » est pertinent pour caractériser le plan du gouvernement israélien de recoloniser Gaza ; je m’étonne de la vitesse à laquelle la Chine s’impose comme une puissance scientifique et technologique. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°86 »

Les filles de la domestique

Le roman “Las hijas de la criada” de Sonsoles Ónega raconte le destin d’une famille de propriétaires terriens en Galice au long des trois premiers tiers du vingtième siècle. Il a obtenu le prix Planeta en 2023. Il a été traduit en français sous le titre « les filles de la femme de chambre » par Judith Vernant aux éditions Charleston. Les citations incluses dans cet article sont de l’auteur de « transhumances ».

Le personnage central du roman est Clara, née en février 1900 dans un domaine en province de Pontevedra, en Galice. Sa mère, Renata, est domestique dans la propriété de la famille Vadés ; son père, Domingo, est alcoolique, indifférent à sa fille. Continuer la lecture de « Les filles de la domestique »

Vermiglio ou la mariée des montagnes

Dans « Vermiglio ou la mariée des montagnes », la réalisatrice Maura Delpero fait revivre un village rural de montagne de la région de Trente en 1944-1945.

Ce village est Vermiglio, où est né son père. Le scénario est inspiré de l’histoire de sa famille. C’est une famille nombreuse. Le père, Cesare (Rommaso Ragno) est l’unique instituteur de l’école. La mère, Adele (Roberta Rovelli) met au monde un enfant chaque année. Certains meurent avant d’avoir grandi. Continuer la lecture de « Vermiglio ou la mariée des montagnes »

Parthenope

Dans Parthenope, Paolo Sorrentino propose au spectateur un hommage à Naples, sa ville natale (Parthenope pour les Grecs qui la fondèrent), et à la beauté féminine, incarnée par une femme qui porte le nom de cette ville où elle est née.

La majeure partie du film est consacrée à la jeunesse de Parthenope (Celeste Della Porta), étudiante en anthropologie et brièvement tentée par une carrière d’actrice. On la retrouve ensuite (interprétée par Stefania Sandrelli) à l’âge de 73 ans, lorsqu’elle revient à Naples après une carrière universitaire à Trente, dans le nord de l’Italie. Continuer la lecture de « Parthenope »