Les naufragés du Wager

« Le Wager, une histoire de naufrage, de mutinerie et de meurtre » (The Wager, a tale of shipwreck, mutiny and murder) livre de David Grann traduit en français sous le titre « les naufragés du Wager ») est le récit palpitant du naufrage d’un navire britannique non loin du Cap Horn en mai 1741, de la vie des naufragés survivants sur une île déserte et de la fuite de certains d’entre eux.

 Ce qui rend ce livre unique et passionnant, c’est qu’il ne s’agit pas d’une fiction. Il est documenté jusque dans ses moindres détails. Il y eut en effet trois groupes de survivants qui publièrent leur journal ou leurs souvenirs, en partie antagonistes. Un procès en Cour Martiale examina les faits. Continuer la lecture de « Les naufragés du Wager »

Empire of light

« Empire of light », film de Sam Mendes, constitue un hommage au cinéma et à l’acceptation des différences.

 Sur le front de mer de Margate, dans le Kent, se dresse le cinéma l’Empire avec son guichet à l’extérieur, sa boutique de bonbons, ses employés qui contrôlent les tickets, un escalier couvert de moquette rouge et deux immenses salles dont l’écran est encadré de rideaux de scène. Continuer la lecture de « Empire of light »

Chronique d’étonnement n°35

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

 Dans cet article de transhumances, je m’étonne qu’une petite-fille de six ans me propose une définition correcte du mot « algorithme ». Et je me félicite de la bonne surprise de la signature du « Cadre de Windsor » entre la Grande-Bretagne et l’Union Européenne sur la question irlandaise. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°35 »

Un récit de ténèbres et d’espoir

Dans « un récit de ténèbres et d’espoir » (Bloomsbury 2016, non traduit en français), Erwin James raconte son enfance cabossée et la longue dérive vers l’alcoolisme et la violence, sanctionnée en 1984 par une condamnation à la prison à perpétuité pour un double meurtre.

Il raconte aussi son long processus de rédemption grâce à une psychologue de prison, Joan Branton, à qui le livre est dédié. Le titre du livre en anglais est d’ailleurs « Redeemable, a memoir of Darkness and Hope ». Le vocable « Redeemable », que l’on peut traduire par « rachetable » appartient à la théologie chrétienne de la rédemption. Dans le lexique de la France laïque, on utiliserait probablement « réinsérable », pour désigner une personne qui parvient à changer de route et à se réconcilier avec la société. Continuer la lecture de « Un récit de ténèbres et d’espoir »