Etonnements1 juillet 20231Chronique d’étonnement n°42

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

 Dans cet article de transhumances, je partage la stupéfaction de l’opinion occidentale devant l’équipée de la milice Wagner et son étrange dénouement ; et je m’étonne du contraste entre le charivari médiatique autour de la disparition du sous-marin touristique Titan et le silence assourdissant qui accompagne la noyade de centaines de personnes en Méditerranée.

Milice Wagner

Après des mois de critiques acerbes contre la conduite de « l’opération spéciale » russe en Ukraine, le chef de la milice Wagner, Evgueni Prigojine, a décidé de marcher sur Moscou. Proche du but, il a donné à ses troupes l’ordre de revenir dans leurs bases et s’est réfugié en Biélorussie.

Comment une milice privée a-t-elle pu prospérer aux côtés de l’armée régulière ? Pourquoi Poutine a-t-il toléré si longtemps les critiques acerbes de Prigojine sur la réalité et la gestion de l’aventure ukrainienne ? Pourquoi l’armée russe n’a-t-elle pas résisté à l’avancée de la milice vers la capitale ? Pourquoi Prigojine a-t-il fait marche arrière ? Pourquoi a-t-il accepté la protection du dictateur biélorusse, allié inconditionnel de son ennemi ?

La stupéfaction et l’incompréhension sont générales dans l’opinion occidentale.

Titan

Le sous-marin touristique Titan a disparu alors qu’il croisait près de l’épave du Titanic par 4 000m de fond avec 5 personnes à son bord. Des moyens de recherche considérables ont été mobilisés.

Un bateau de pêche parti de Libye pour l’Italie a fait naufrage au large de la Grèce. Il transportait 750 personnes. Plus de 500 d’entre elles ont perdu la vie.

Un dessin humoristique, « Atlantique Nord – Méditerranée » met face à face ces deux événements : promptitude des secours et charivari médiatique dans un cas, retards et silence dans l’autre.