CinémaTélévision22 janvier 20240Hôtel fantôme

Arte TV a récemment diffusé « Hôtel fantôme », téléfilm policier autrichien de Karl Markovics.

 Dans un hôtel de montagne bloqué par la neige depuis plusieurs jours, deux clients sont successivement assassinés. En vacances dans l’établissement, le commissaire Jonas Horak (Karl Markovics lui-même) se charge de l’enquête, assisté de son assistant, Vendredi (Stefan Pohl).

 La directrice de l’établissement pourrait s’être débarrassée de clients exigeant de manière trop insistante une réduction sur le prix des chambres. Sa propre fille, angoissée à l’idée de devoir prendre sa succession, ne voit pas d’un mauvais œil le chaos qui envahit l’hôtel Edelweiss. Le cuisinier, en colère contre ses patrons, possède des couteaux qui constitueraient une parfaite arme de crime.

Mais des choses étranges se passent. Pourquoi le poignard qui a tué deux personnes, absent lors de la première perquisition, est-il réapparu ? Pourquoi la police a-t-elle reçu un appel dénonçant un meurtre avant que celui-ci ait été perpétré et que les communications aient été coupées ? Horak est-il vraiment commissaire de police ? Vendredi ne serait-il pas le produit de l’imagination malade de ce Crusoë de l’investigation criminelle ?

 « Hôtel fantôme » évoque les films d’Agatha Christie par la situation de huis-clos, dans laquelle montent l’angoisse et la déraison, au point que le coupable ne puisse qu’être qu’un insensé génial, mu par une pulsion qui ne peut se comprendre qu’à la lumière de ses traumatismes.

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